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Risques de sécurité liés à une entrée de garage dans une courbe

Dossier

Sécurité

Des citoyens et citoyennes se plaignent que l’installation récente d’un nouveau panneau d’arrêt, près de leur entrée de stationnement, augmente les risques de collision lorsqu’ils sortent de leur entrée de stationnement avec leur véhicule pour s’engager dans la rue. Cette entrée est située dans une courbe.

L’arrondissement avait réaménagé cette intersection afin de la rendre plus sécuritaire pour les cyclistes, les piétons et les piétonnes. Il avait également déplacé un panneau d’arrêt situé plus haut sur la rue, pour l’installer dans la courbe, tout de suite après l’entrée en question.&nbsp;Les citoyens et citoyennes expliquent que, lorsque ce panneau d’arrêt était installé au début de la courbe, les voitures qui passaient devant leur entrée roulaient plus lentement puisqu’elles venaient de redémarrer après s’être immobilisées. Selon eux, depuis le déplacement du panneau, les voitures arrivaient plus vite et ne ralentissaient qu’une fois rendues devant leur résidence.&nbsp;Nous nous sommes rendus sur place pour observer la situation et pour faire quelques essais en voiture. Lorsque nous sommes sortis de l’entrée des citoyens avec notre véhicule, nous avons constaté qu’on voyait difficilement les véhicules qui s’approchaient dans la courbe, parfois rapidement. La haie de façade du voisin obstruait également notre vue.&nbsp;Nous avons aussi circulé en voiture dans la courbe en direction de l’entrée des personnes plaignantes. Cet exercice a confirmé que cette entrée était peu visible pour les automobilistes s’en approchant. En conclusion, l’effet combiné de la courbe, de la haie et de la vitesse entraînait un risque réel de collision.

L’arrondissement avait eu la prévoyance d’installer des panneaux, avant la courbe, pour indiquer la présence d’une entrée cachée et d’un arrêt dans la courbe. Il nous est cependant apparu que des mesures additionnelles étaient souhaitables afin d’augmenter la sécurité dans cette courbe. L’arrondissement s’est montré très ouvert et a pleinement collaboré à la recherche de solutions.&nbsp;Il a transmis une demande au voisin, afin qu’il réduise la hauteur de sa haie, ce qui fut fait rapidement. Il a ensuite évalué différentes solutions techniques puis, au final, a choisi de faire installer un grand miroir, à proximité de l’entrée des citoyens&nbsp;: ces derniers peuvent dorénavant voir les véhicules qui arrivent, dans le miroir, avant de s’engager dans la rue.

Sécuriser les abords d’une résidence pour personnes âgées

Plusieurs citoyens et citoyennes aînés se plaignent que le temps alloué par le feu de circulation qui se trouve en face de leur résidence pour personnes âgées est nettement insuffisant.&nbsp;De plus, le trottoir n’est pas en bon état dans ce secteur: cela rend difficiles tous leurs déplacements (souvent à l’aide de fauteuils roulants ou déambulateurs).

Au cours de l’enquête, nous constatons que de nouvelles normes ont récemment été adoptées pour les secteurs fréquentés par un grand nombre de citoyens et citoyennes à mobilité réduite. Le temps alloué pour traverser les intersections est alors calculé en tenant compte d’une vitesse moyenne de marche moins rapide (0,9 m/s) que la norme habituelle.&nbsp;Le secteur ici en cause comprend une résidence pour personnes âgées et un CHSLD : les nouvelles normes doivent s’y appliquer.&nbsp; L’arrondissement reconnaît que des interventions sont requises pour améliorer l’état du trottoir.

À la suite de notre intervention, le feu de circulation est modifié&nbsp;: le temps alloué pour traverser cette intersection est allongé de 6 secondes, pour un total de 27 secondes. Des travaux de colmatage et d’asphaltage sont également réalisés sur le trottoir concerné.

La gestion des chantiers à proximité d’endroits critiques pour la sécurité comme une école ou un parc nécessite une planification et une coordination particulière. Un arrondissement revoit ses façons de faire afin d’assurer la sécurité des chantiers sensibles à la suite d&#8217;une intervention de l’OdM

sécurité, ombudsman, chantiers sensibles

Sécurité aux abords des chantiers municipaux sensibles : élaboration d’un meilleur encadrement

Une mère se plaint du manque de sécurité autour d’un chantier de construction municipal aux abords de l’école de son fils. Son enfant se serait blessé sur le chemin de l’école. À la sortie des classes, les écoliers devaient traverser le chantier en marchant sur du sable, du gravier et des passerelles de fortune, à côté de gros camions de construction.

Notre enquête confirme les lacunes relevées par la plaignante. De plus, personne n’avait informé la Direction de l’école ni le Service de police des délais de réalisation des travaux et de l’impact des reports.

L’arrondissement reconnaît la problématique et s’engage à&nbsp;:&nbsp;<ul><li>Prévoir des mesures plus robustes pour assurer la sécurité du public autour des chantiers situés à proximité de toute école. garderie, résidence pour personnes âgées ou autre lieu sensible.&nbsp;</li><li>Créer un Bureau de projet pour chaque chantier de cette catégorie.&nbsp;</li><li>Accorder à ce Bureau de projet la responsabilité de la planification et de la coordination du projet, dont celle des communications avec toutes les parties prenantes concernées (école, commerce, etc.), de les consulter et de les tenir informées de l&#8217;évolution des travaux.&nbsp;</li><li>Communiquer à tout le personnel intéressé les nouvelles mesures applicables.&nbsp;</li></ul>Notre bureau effectue un suivi des engagements souscrits l’été suivant. Nous apprenons que l’arrondissement a plutôt que de créer un Bureau de projet adopté une Directive sur les chantiers critiques pour la sécurité qui prévoit une série de mesures à prendre et à respecter concernant, entre autres, les éléments suivants&nbsp;:&nbsp;<ul><li>La planification du chantier préférablement durant la période estivale pour les travaux aux abords des écoles.&nbsp;</li><li>Les rencontres devant être tenues entre un représentant de l’arrondissement et respectivement l’entrepreneur et les personnes responsables chez les parties prenantes institutionnelles.&nbsp;</li><li>Les actions prises pour la sécurisation du chantier à discuter et valider avec ces diverses personnes.&nbsp;</li><li>La production de comptes rendus des rencontres en question.&nbsp;</li><li>Les communications à prévoir avec les utilisateurs d’un stationnement pour personne à mobilité réduite affectés par les travaux.&nbsp;</li><li>Tout au long du chantier, l’information continue à fournir à la population concernée et autres parties prenantes sur le déroulement des travaux et l’ensemble des impacts du chantier (circulation, stationnement, collecte des matières résiduelles, service d’autobus, etc.).&nbsp;</li><li>La mise en place de corridors de sécurité pour les piétons, l’approbation du plan de signalisation, la présence d’un signaleur, les clôtures de chantier, etc.&nbsp;</li><li>Dans le cas où une fermeture de rue serait nécessaire, l’information à transmettre au Service de police, à Urgence-santé et au Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) de même qu’aux agents de stationnement.&nbsp;</li></ul>Le Directeur des travaux publics est responsable d’élaborer, d’implanter, de suivre et d’évaluer cette directive qui comporte une clause de reddition de compte.&nbsp;L’arrondissement nous transmet également la documentation qui atteste de l’application de la directive dans le cas d’un chantier récent.&nbsp; Ces renseignements nous ont rassurés et confirment que l’arrondissement a mis en place des mesures adéquates en vue d’assurer la sécurité des chantiers sensibles.

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Risques de sécurité liés à une entrée de garage dans une courbe

Sécuriser les abords d’une résidence pour personnes âgées

Sécurité aux abords des chantiers municipaux sensibles : élaboration d’un meilleur encadrement